Cette période si différente…
J’ai reçu un article qui m’a profondément touché. Il représente bien ce que nous vivons tous à une période de notre vie. Cela m’a amené à me poser la question, comment faire face à nos peurs et à nos doutes. La pandémie a apporté beaucoup de doutes face à l’avenir. Toutes ces questions que l’on se pose ont tendance à nous pomper l’énergie et à nous rendre plus malheureux. La vie nous semble plus sombre et le soleil est moins brillant qu’auparavant.
Je vous avouerais que moi aussi, j’ai des périodes où je me demande comment nous allons vivre l’Après. Les câlins me manquent. J’ai besoin de la compagnie de gens avec qui partager des moments heureux et d’autres plus difficiles. Ceci passera, je sais, mais lorsque je reçois un article qui fait résonner les doutes que nous vivons tous, alors je me dis que je ne suis pas seule dans ce grand changement.
Comment faire face à nos peurs et à nos doutes ?
Si la lettre suivante fait écho en vous, c’est vraiment le temps d’ouvrir les yeux pour chercher à remarquer tous les petits cadeaux que l’Univers continue de vous apporter. La vie change et changera toujours. Présentement, nous ressentons les changements très fortement, car ils sont énormes, mais ils nous rapprochent d’une nouvelle ère.
Si nous désirons que cette ère nouvelle nous apporte joie et bonheur, nous devons commencer par profiter de chaque journée pour l’imaginer.
- Voyez-vous heureux comme vous avez toujours rêvé l’être.
- Voyez-vous rire avec les gens que vous aimez.
- Voyez la nature qui vous entoure dans toute sa splendeur.
- Voyez l’amour et la joie dans tous les visages.
- Voyez l’étincelle de joie dans chaque regard que vous croisez.
De vous concentrer sur ces quelques points, les remarquer ou les imaginer, les créera dans l’énergie et dans le Nouveau Monde qui est en construction. Trouvons un 10 à 15 minutes chaque jour pour imaginer ce monde merveilleux auquel nous aspirons et créons ce monde ensemble !
Je vous laisse lire ce cri du cœur qui m’a tant émue.
À l’enfant qui grandit en moi
À toi, avec qui je partage mon corps depuis plusieurs mois, que je sens grandir en moi jour après jour. Je t’écris cette lettre en espérant qu’un jour, tu comprendras. Tu comprendras mes choix et mes agissements.
Tu es arrivé dans ma vie à une période où tu n’étais pas attendu. Bien sûr, j’ai décidé de la partager avec toi, mais je culpabilise pour toi qui n’as pas demandé de vivre dans ces circonstances.
Tu as déjà une grande sœur et un grand frère qui t’attendent avec impatience. Maman aussi bien sûr. Mais je ne peux m’empêcher de penser que tu mérites tellement mieux. Le rêve de toute la petite famille unie.
J’ai pris la décision de t’avoir malgré le fait que je suis seule et que je n’ai pas de papa à t’offrir. J’ai aussi deux autres enfants qui me demandent beaucoup de temps. Je sais très bien qu’un jour, tu me demanderas pourquoi ta sœur et ton frère ont un papa et pas toi… Et je redoute ce moment. Plein de questions se bousculent dans ma tête et ce sentiment d’insécurité à ne pas savoir quoi te répondre à ce moment me hante. Car toutes ces questions, je ne peux y répondre.
Ça m’a pris beaucoup de temps à accepter notre nouvelle réalité. Bientôt, nous serons ensemble et ça me remplit de bonheur, mais je ne peux m’empêcher de culpabiliser pour toi. Je suis terrorisé pour l’avenir. Terrorisé de ne pas être à la hauteur. J’ai peur de ne pas être capable de t’aimer autant que tu le mérites. Que tu ressentes un vide dans ta vie. Que tu te sentes différente des autres.
De plus, ma relation avec ma maternité est tellement différente des autres que j’ai vécues. Je sais très bien que tu es là. Mais j’ai l’impression que le sentiment d’attachement a pris beaucoup plus de temps à se faire. Lors du premier écho, j’ai pris plusieurs secondes avant de réaliser que MON bébé était devant mes yeux. Mon ventre s’arrondit de plus en plus et je sais que bientôt, tu seras parmi nous. Je te parle rarement, mais je sais que tu m’entends. Peu de personnes savent que tu seras bientôt là, peut-être un peu à cause de la pandémie qui nous empêche de voir nos proches.
De plus, l’accouchement en temps de pandémie est totalement différent de ce que j’ai vécu dans le passé. J’aurais tant aimé que ta sœur et ton frère puissent venir te rencontrer à l’hôpital, mais malheureusement, je vais devoir me contenter d’un appel vidéo. Pour moi, ce premier moment en famille est un moment unique que malheureusement nous serons incapables d’avoir.
J’espère qu’un jour, tu comprendras que maman fera tout ce qu’elle peut pour toi et sache que même si mes actes ne le montrent pas tous les jours. J’ai très hâte de faire ta connaissance, de te tenir dans mes bras et de pouvoir partager ma vie avec toi.
Je te souhaite de grandir dans le monde d’avant et de vivre la vie la plus normale qui soit. D’être l’enfant la plus heureuse malgré tout. De toujours te sentir aimé par maman, ta sœur et ton frère. De ne ressentir aucune différence entre vous malgré le fait qu’eux ont le même père et sont toujours ensemble. D’avoir une merveilleuse complicité avec eux. Et de te sentir choyée d’être avec nous. Même si pour l’instant je ne le montre pas beaucoup, sache que maman t’aime de tout son cœur et pour toujours ma petite princesse.
Ta maman
La réflexion que j’ai fait suite à cette lettre
Vous savez, on ne peut pas mettre un couvercle sur nos peurs et nos doutes et penser que tout sera réglé. Vous devez faire face à vos peurs et vos doutes. Elles font partie de vous et vous devez les accueillir. En les regardant et en disant : maintenant je te vois, je t’accueille et je t’accepte, car tu fais partie de moi.
C’est votre enfant intérieur qui a peur et qui désire se faire réconforter. Prenez le temps de l’écouter et de le rassurer. Juste de lui parler, de lui dire que vous le comprenez et que vous allez le protéger quoi qu’il arrive, vous fera sentir plus fort et en sécurité.
Vous pouvez discuter avec lui (votre enfant intérieur) de certains changements que vous voulez faire dans votre vie. Cela aussi est très insécurisant pour l’enfant en vous. Alors vous pouvez lui parler des choix que vous aviez faits, il y a longtemps, qui ne fonctionnent plus maintenant. Lui dire que vous aimeriez choisir une autre façon de penser et de vivre. Et finir la conversation en disant : qu’est-ce que tu en penses ? Si nous tentions l’expérience ensemble maintenant ?
Bon courage et souriez à la vie, elle vous rendra votre sourire de façon admirable !
Chantal Bouvette
P.S. Pour faire suite à cette lettre, je voulais vous dire que cette enfant est née et que sa maman et toute la famille l’entourent de tout leur amour. Je ne m’inquiète pas pour eux. Et la maman, malgré certains moments de doutes, est fière et continue à imaginer le meilleur pour toute cette petite famille.
P.P.S. Pour profiter de chaque journée et en voir les cadeaux, cet article pourrait peut-être vous aider.
